Heyyyyy Lecteur! Comme tu as pu le lire dans mon article précédent, je reviens en force (presque... encore des antibio et des anti-inflammatoire mais c'est pas pire que ces derniers jours... heureusement!) avec plein d'idées d'articles en tête... Et pour reprendre en beauté (et changer un peu du thème "parage")(t'affoles pas, le prochain parage est mardi... j'ai encore bien l'occasion de te saouler avec les petits petons de ma grosse dodue...), je te propose un petit article de "survolage" du travail à pied en liberté...
Alors je sais, enfin je devine, que là maintenant tout de suite, tu dois tirer à peu près cette tronche:
t'a gonflée s'est vantée pendant 3h de faire de "létolaujie" avec Poly, le shetland du club, parce qu'elle l'a fait courir à côté d'elle "en stik tou mi" et que tu me crois pas, tu peux vérifier sur Wikipedia, tu verras que je dis pas que des con*eries)(j'aime pas le SMS mais j'avoue ne pas faire très attention aux gros mots, ça tue aussi des chatons alors me copie pas).
De l'éthologie, tu peux en faire avec ton cheval, ton chat, ton chien, même ton poisson rouge (et même ton mec mais j'avoue que c'est l'espèce qui semble la plus difficile à comprendre...)(Chéri si tu lis ça, saches que cela ne te concerne pas, tu es la perfection faîte homme bien entendu). Bref l'éthologie, c'est l'étude du comportement animal. Et le travail à pied avec les chevaux, c'est ni plus ni moins qu'essayer de communiquer avec son cheval en tentant d'utiliser des codes qui se rapprochent de ceux qu'il utilise en liberté et qui sont sensés faciliter sa compréhension. En fait, à mon sens, ça revient simplement à créer un langage propre à chaque couple "cheval/humain": les chevaux (les animaux d'une manière générale) ayant cette facilité à aller vers l'autre à partir du moment où l'on essaie de se mettre un tant soit peu à leur portée, il s'agit tout bonnement de descendre de son petit piédestal d'humain et de faire un pas dans la direction de l'animal... Commencer le dialogue en somme. Et au fil du temps, on va développer un nouvel alphabet fait de codes différents: plus tout à fait humains, pas tout à fait animal... Chacun va apprendre de l'autre et de ses réactions pour améliorer ce dialogue et rendre toute la communication fluide. Comme tout langage, ça demande un apprentissage, c'est pas inné... et c'est pas parce que Pompon fait la jambette pour avoir son bout de carotte que ça y'est t'as trop une complicité de ouf avec la bestiole, tu es le master des masters de la relation équine, presque tu peux dire à tout ton entourage que tu as tout appris à ces bouseux de Véronique de St Vaulry ou Pat Parelli (même si pour ce dernier, je demeure tout de même assez peu convaincue par la "méthode marketing" mais bon, c'est un autre débat et ça n'enlève certainement rien à l'homme de cheval qu'il est de par son expérience...). Un jour, je ferai un article coup de g....... sur l'éthologie... Ca me passera les nerfs...
En attendant, je te propose de découvrir de manière trèèèèèès simple un petit aperçu du travail à pied en liberté... En espérant que ça t'aide à ouvrir les yeux ou que ça te donne tout simplement envie d'essayer...
Bonne lecture!
Alors je sais, enfin je devine, que là maintenant tout de suite, tu dois tirer à peu près cette tronche:
Traduisez: "Oh My F*cking God................."
Oui alors je t'arrête tout de suite... Je sais que, dès que surgissent les mots "travail" + "en" + "liberté", tu as souvent (pour ne pas dire "systématiquement") quelqu'un (quelqu'unE généralement) avec cette tête-là probablement (j'extrapole mais je suis quasi sûre de pas être si éloignée de la vérité...)
pour te dire "ah mais oui, tu fais de.......... l'éthologie!!!" (enfin de "létolaujiie" plutôt mais j'aime pas le langage essèmèsse, ça m'agresse les yeux et ça tue des bébés chats). Et de là, tu sais comme moi que va s'en suivre un débat aussi long qu'inintéressant au cours duquel tu vas tenter (je dis bien "tenter") d'expliquer (même pas de convaincre hein, soyons réalistes...) que non, l'éthologie ce n'est pas le travail en liberté, à pied ou à cheval... L'éthologie, c'est l'étude scientifique du comportement animal. Point. (si t'es une kikouloveuse de Ponichouuuuuu d'amour et que tu te sens un peu dubitative parce que ta copine De l'éthologie, tu peux en faire avec ton cheval, ton chat, ton chien, même ton poisson rouge (et même ton mec mais j'avoue que c'est l'espèce qui semble la plus difficile à comprendre...)(Chéri si tu lis ça, saches que cela ne te concerne pas, tu es la perfection faîte homme bien entendu). Bref l'éthologie, c'est l'étude du comportement animal. Et le travail à pied avec les chevaux, c'est ni plus ni moins qu'essayer de communiquer avec son cheval en tentant d'utiliser des codes qui se rapprochent de ceux qu'il utilise en liberté et qui sont sensés faciliter sa compréhension. En fait, à mon sens, ça revient simplement à créer un langage propre à chaque couple "cheval/humain": les chevaux (les animaux d'une manière générale) ayant cette facilité à aller vers l'autre à partir du moment où l'on essaie de se mettre un tant soit peu à leur portée, il s'agit tout bonnement de descendre de son petit piédestal d'humain et de faire un pas dans la direction de l'animal... Commencer le dialogue en somme. Et au fil du temps, on va développer un nouvel alphabet fait de codes différents: plus tout à fait humains, pas tout à fait animal... Chacun va apprendre de l'autre et de ses réactions pour améliorer ce dialogue et rendre toute la communication fluide. Comme tout langage, ça demande un apprentissage, c'est pas inné... et c'est pas parce que Pompon fait la jambette pour avoir son bout de carotte que ça y'est t'as trop une complicité de ouf avec la bestiole, tu es le master des masters de la relation équine, presque tu peux dire à tout ton entourage que tu as tout appris à ces bouseux de Véronique de St Vaulry ou Pat Parelli (même si pour ce dernier, je demeure tout de même assez peu convaincue par la "méthode marketing" mais bon, c'est un autre débat et ça n'enlève certainement rien à l'homme de cheval qu'il est de par son expérience...). Un jour, je ferai un article coup de g....... sur l'éthologie... Ca me passera les nerfs...
En attendant, je te propose de découvrir de manière trèèèèèès simple un petit aperçu du travail à pied en liberté... En espérant que ça t'aide à ouvrir les yeux ou que ça te donne tout simplement envie d'essayer...
Bonne lecture!
Pourquoi travailler son cheval en liberté?
Le travail en liberté est à mon sens une manière bien sympa de diversifier le boulot que l'on fait avec son cheval. Il peut intervenir à plusieurs niveaux:
- pour appréhender des situations nouvelles ou de nouveaux exercices;
- pour consolider les aptitudes acquises par d'autres moyens;
- pour diversifier le travail et varier les situations nouvelles.
Le travail en liberté permet au cheval de découvrir sereinement de nouveaux exercices car il est moins pressé par le cavalier. En lui laissant la possibilité d'appréhender les choses à son rythme, c'est aussi un moyen de respecter sa nature de cheval (par définition un animal enclin à la peur et à la fuite) en lui laissant la possibilité de régir d'une manière beaucoup plus "naturelle". Instinctivement, la première réaction d'un cheval face à un objet inconnu est la peur et la fuite. Mais étant curieux de nature, il va tenter de s'approcher prudemment de l'objet et utilisera pour ce faire une méthode qui nous sert de base de travail à nous, cavaliers: les approches/retraits successifs. Le travail en liberté, en laissant au cheval la possibilité de reculer, de s'éloigner à sa guise, respecte le processus naturel de découverte chez le cheval. Il est moins stressé et donc moins enclin à fuir.
Le travail en liberté permet également de consolider certains exercices travaillés en selle ou à la longe. Il permet d'avoir une vue globale du cheval et de mettre une image "extérieure" sur des sensations éprouvées en selle par exemple. Il permet aussi de distinguer les points faibles, de vérifier si l'exercice est aussi bien assimilé à la voix qu'avec des aides physiques.
Enfin, il permet également de diversifier simplement le travail quotidien. En utilisant l'aide vocale, on va faire appel au mental du cheval en essayant de coller un "son" avec une demande. Pas facile mais en travaillant ceci, on va petit à petit créer un alphabet, un langage avec notre cheval. Nous apprendrons à décoder ses réponses, et nous apprendrons à gérer nos aides vocales et notre gestuelle...
Quelles sont les aides utilisées en travail en liberté?
Elles sont, pour moi, de trois types:
- les aides physiques;
- la gestuelle;
- la voix.
Au départ, nous allons utiliser deux aides physiques: le stick (genre stick de dressage basique) et la chambrière. On peut remplacer le stick par une longe enroulée dans la main mais le plus simple c'est de commencer avec le combo stick/chambrière. A terme, le but sera de supprimer ces deux outils et d'obtenir un cheval qui répond à des signes de moins en moins perceptibles. La chambrière, plus longue, sert à gérer l'arrière main; le stick, plus court, sert à gérer l'avant main. On va donc tenir notre chambrière dans la main qui se trouve du côté du gros cucul de la bestiole et le stick dans la main qui se trouve du côté de sa tête (pour ceux qui confondent les deux extrémités, je ne peux plus rien pour vous malheureusement...).
En bleu la chambrière // En vert le stick
Il faut concevoir le stick et la chambri comme le prolongement de nos bras donc exit la tenue "cravache" qu'on voit souvent... Là il faut tenir le stick/chambri en "raquette" (si si...).
Ceci permettra au cheval de visualiser le stick/chambri non pas comme une "arme" de punition mais comme un prolongement du corps, un renforcement de nos bras.
Au niveau du positionnement du stick/chambri, on évite de les agiter dans tous les sens car bien évidemment, ça va légèrement perturber le dialogue cavalier/cheval. Perso, j'utilise les codes suivants:
Chambrière (en rouge):
1. position neutre: on demande au cheval de ne rien changer à ce qu'il est en train de faire;
2. position "accélérateur": on demande au cheval de mettre de l'énergie dans l'arrière main;
2 bis. position répulsive: on demande au cheval de pousser son arrière main ou son corps;
3. position "décélérateur": on demande au cheval de cesser de mettre de l'énergie dans l'arrière main;
4. position de rappel: on demande au cheval de se focuser sur nous.
Stick (en bleu):
5. position neutre
6. position "décélérateur": on demande au cheval de mettre du frein dans l'avant main;
6 bis. position "répulsive": on demande au cheval d'écarter son avant main;
7. position "arrêt"
8. position de rappel
9. position "protection": on crée un "mur de protection" devant nous pour repousser le cheval (cas du cheval qui nous "fonce dessus").
Libre à chacun de mettre en place les codes qu'il veut... A partir de là, on va combiner ces positions pour communiquer avec le cheval. C'est comme en selle: "mains sans jambes, jambes sans mains"... Ici, la chambrière pourrait faire office de jambes, le stick de mains.
A gauche: on demande une transition vers l'allure supérieure; la chambrière incite à se porter en avant, le stick laisse passer.
A droite: on demande une transition vers l'allure inférieure; le stick demande le ralentissement, la chambrière est en position "décélérateur".
Voila une brève ébauche de l'utilisation de ces deux instruments que sont le stick et la chambri. Bon après c'est comme tout hein, l'habitude vient de la pratique :) ... L'idée, c'est d'associer petit à petit des codes vocaux à ces codes physiques pour finalement finir par se passer totalement du stick/chambri pour n'utiliser que la gestuelle et/ou la voix. Je ne m'étends volontairement pas dans cet article sur la gestuelle et l'attitude car je souhaite y consacrer un billet entier tellement cette "aide" me semble importante. Dans un autre billet, je me dis que ça pourrait aussi être sympa de parler un peu du "clicker"... J'ai plein d'idées en fait, ça bourgeonne dans ma petite tête!
Je te laisse méditer gentiment là dessus, me faire part de tes commentaires acerbes ou pas (oui oui même s'ils sont méchants, t'inquiètes je survivrai) et pourquoi pas me filer quelques idées supplémentaires de sujets à aborder (pourquoi pas hein?)...






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